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II) Bilan de la première année de la municipalité Laforest : Urbanisme, Bâtiments, Ecole, Voirie, Intergénérationnel.

22 Avr

Voici le début de notre enquête. La nouvelle équipe dite «au service de l’intérêt collectif» est aux manettes depuis mars/avril 2014. Quel bilan tirer de cette première année ? C’est ce que nous allons maintenant passer en revue.

Urbanisme : la préparation du PLU est bien repartie mais tout peut encore basculer

Le PLU va engager l’avenir du village pour longtemps. La campagne électorale de mars 2014 a fait prendre du retard à sa préparation. C’était inévitable.
Le processus depuis a repris. On le doit au pilotage, jusqu’ici fort bien réussi, de la commission «urbanisme» par Alain Bellessort, premier maire-adjoint de la commune. L’actuelle commission est plus représentative que la précédente, ce qui fait qu’elle est plus responsable, mais les défis qu’elle doit relever sont nombreux.

La commission précédente, aidée par le bureau d’études, avait, cependant, réuni correctement de nombreux éléments qui restent utilisables.

Le zonage a du, néanmoins, être revu en ce qui concerne les terrains agricoles constructibles par les viticulteurs autour des hameaux. Ils avaient été trop largement délimités.

Une enquête visant à recenser les logements non occupés, et les bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination d’usage a, enfin, été lancée. Si elle donne des résultats significatifs il faudra un peu moins construire afin d’un peu plus réhabiliter, fut-ce à la marge ce sera de l’espace utilement économisé.

De même il conviendra de traiter la question des changements de destination d’usage avec toute la détermination nécessaire. un bâtiment comme la Grange-Charton, dont une grande partie n’est plus utilisée à des fin agricoles ne peut pourtant pas être reconverti pour des usages, par exemple liés au tourisme et à la culture, qui seraient pourtant intéressant pour l’image du vignoble.

Une représentation par courbes de niveaux établie par un géomètre a été faite concernant les terrains susceptibles de devenir constructibles en centre bourg. Ce travail devra servir de base à la concertation avec les habitants, notamment en ce qui concerne l’extension de l’urbanisation plus au sud du bourg. La commission envisage d’aller plus loin dans cette direction par rapport à ce qui avait été envisagé avant mars 2014.

C’est principalement sur la concertation, qui avait été vigoureusement demandée par la majorité actuelle lorsqu’elle était dans l’opposition, que l’on pourra juger de la sincérité, du désintéressement et du sens de l’intérêt général de la nouvelle équipe. Avant mars 2014, la municipalité précédente avait compris l’importance de cette concertation mais trop tardivement.

Un PLU entraine toujours des coûts d’aménagement à la charge de la commune, notamment de voirie, de parkings, d’espaces collectifs, voire d’aménagements hydraulique. La charge s’étalera dans la durée..

La question la plus délicate à trancher sera celle de la recherche d’une maîtrise du foncier qui pourrait conduire la commune à acheter des terrains. Cette formule est tentante. Mais faire le promoteur immobilier municipal n’est pas sans dangers. Il faudra évaluer les avantages mais aussi les risques financiers qui peuvent être considérables et durables.

Une autre question est celle du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) dont la mise en œuvre par la CCSB paraît inéluctable dans un avenir proche…Le PLUI est souhaitable à condition d’y participer avec compétence. Le PLUI pourrait conduire, en déplaçant le critère de centralité, vers une vision différente, et innovatrice, de l’urbanisation du village et du territoire communautaire. Il peut être également un instrument utile de protection et de valorisation des paysages et du patrimoine.

Bâtiments: la situation est sous contrôle mais des choix majeurs seront à prendre.

Ici également, Alain Bellessort, qui a aussi la responsabilité de ce secteur, a réalisé un travail de fond remarquable. Tous les bâtiments ont été examinés en long et en large. Ce qui est à faire pour les maintenir en bon état est maintenant clairement identifié.

Des travaux ont été réalisés, ou sont en cours, afin de conserver en bon état l’église aux 2 clochers.. D’autres vont l’être prochainement, comme le sablage des façades de l’église et de la mairie. Certains de ces travaux avaient été initiés par la municipalité précédente, pour les vitraux de l’église ou pour la protection d’une statue ancienne, notamment.

Un premier travail de réglage du système de chauffage des bâtiments municipaux a été conduit avec efficacité par Jean-Philippe Nuguet soutenu par Alain Bellessort malgré quelques résistances. Ces réglages vont entrainer des économies. Il faudra sans doute aller plus loin. (Travaux structurels et meilleure négociation des contrats de fournitures d’énergie le moment venu)

Il reste à élaborer une programmation des travaux concernant les bâtiments sur la durée de la mandature, car tout ne pourra pet-être pas être réalisé durant celle-ci. Des dépenses sont vraisemblables, par exemple si l’on décidait de faire des travaux structurels l’économie d’énergie. Ces dépenses deviendront rapidement la norme dans les prochaines années. La CCSB y pousse par un audit qui va bientôt être engagé dans toues les communes.

La création d’une cantine pour l’école devrait  être évitée si la formule des deux services de repas s’avère répondre aux besoins.

La réalisation d’un équipement pour les jeunes qui est envisagée par la commission «inter génération» aura un cout.

Des aménagements seront nécessaires, par exemple pour masquer les verrues paysagères de certains dépôts de matériel de construction se trouvant sur des terrains communaux.

Des usages nouveaux seront à trouver, par exemple pour la salle de l’ex mairie de Régnié-Durette qui va être récupérée par la commune.

Comment étaler les dépenses, comment les hiérarchiser et les financer dans un contexte devenu tendu ? Des réalisations d’actifs seraient utiles, par exemple en vendant des terrains, qui pourraient contribuer à réduire la contrainte financière.

Ecole: les nouveaux rythmes scolaires ont bien été mis en place.

Les nouvelles activités pédagogiques (NAP) ont été correctement mises en route grâce à l’engagement de Patricia Gerin et de Cyril Velay. Un bilan devra cependant en être fait : qu’en pensent les parents, quels avantages en tirent les enfants ? Lorsque l’aide de l’Etat, qui ne couvre pas toute la charge, disparaitra le cout des NAP pèsera encore plus sur la commune. Faudra-t-il chercher des formules plus économiques comme l’ont fait d’autres communes ?

La question de la 6° classe, lorsqu’elle sera à ouvrir, ce qui est souhaitable et pourrait arriver rapidement, devrait, en principe, être résolue à moindre coût. Sur ce sujet aussi la commission école a très bien travaillé.

Voirie : ça roule presque tout seul.

La voirie est pilotée par un responsable compétent: Patrick Favre, conseiller délégué, dont cela a été autrefois le métier. L’essentiel du financement du cout des travaux est assuré par la CCSB. L’équipe des cantonniers est motivée et d’esprit innovant. Leurs propositions concernant le plan «zero phyto» sont excellentes. Leur contribution au fleurissement est efficace.

Nous aurons bientôt des radars pédagogiques mobiles qui nous apprendront à réduire la vitesse de nos automobiles.

Des choix restent cependant en suspens concernant le matériel, cela pourrait avoir un impact financier, notamment avec la question du remplacement éventuel du vieux tractopelle.

Il va falloir faire le point sur les chemins ruraux et concevoir une politique à leur sujet.
Il va falloir estimer le cout des éventuelles voiries communales, et des divers aménagements, parkings et autres, qui résulteront du PLU.

L’accessibilité  à l’école des handicapés, qui concerne aussi la commission bâtiments, et la réfection du trottoir avoisinant cet accès devra se faire. Probablement en 2016.

Intergénérationnel : un travail de fond porteur pour l’avenir a été lancé.

Marie-Héléne Labruyére a donné un souffle nouveau à cette commission qui dans le passé s’occupait surtout des distributions de chocolats payés par le CCAS et du repas des ainés, ce dont elle s’occupé d’ailleurs toujours très bien. Le dernier repas des anciens a été un succès.

La commission a en vue un projet de lieu d’activités pour les «ados». Elle enquête sur les formules retenues dans les autres collectivités. Elle a identifié également des possibilités de circuits doux permettant de relier le centre bourg et sa périphérie. Ce que mettra en évidence la commission aura un coût. Des financements externes existent qu’il faudra alors négocier. Cette réalisation devrait se faire durant cette mandature.

Il faudra transmettre la démarche inter générationnelle à l’équipe municipale de la prochaine mandature.Par définition l’inter générationnel est une tache de longue haleine. C’est un sujet majeur alors que l’ombre du vieillissement démographique s’étend de plus en plus sur nos villages.

Le chômage des jeunes et la précarité sont également des menaces diffuses mais bien réelles.

La CCSB s’impliquera tôt ou tard dans l’inter générationnel lorsqu’un CCAS intercommunal verra le jour. Mais quand ? La question sociale en milieu rural, qui est complexe et éclatée, a besoin d’une forte réflexion collective.
Ces sujets de société demandent de raisonner à long terme et de ne pas avoir peur de brasser des idées. Ce n’est pas le fort d’Alain Laforest qui est plus à l’aise dans les sujets matériels à court terme. Il se demande constamment ce que fait la commission inter générations dont il ne comprend toujours pas quel est l’objet !!!

A suivre….

 

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