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III) Bilan de la première année de la mandature Laforest: Communication, associations, intercommunalités.

24 Avr

Le blog continue son bilan avec toujours comme fil directeur les délégations des élus et les commissions municipales

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Communication : on aurait pu faire mieux en plus actuel et en moins cher

Le «flash-info» est devenu, simple changement d’étiquette, le «trait d’union». Il suffit parfois d’un rien pour faire croire qu’il y a eu révolution ! L’essentiel est que le contenu soit correct, ce qui est heureusement le cas car il s’agit d’informations urgentes et pratiques.

Le bulletin municipal d’antan a été restauré. C’est un «plum-pudding», par contre, plutôt lourd et indigeste. Ses responsables en paraissent conscients.

Le site internet a été rénové. Cet engagement de campagne a été tenu mais réalisé trop à l’arraché. La rénovation du site aurait pu couter moins cher pour un résultat plus attractif. Le site ne donne pas encore une image suffisamment vivante et complète du village et des ses forces vives.

La communication municipale est, en fait, l’affaire réservée d’Alain Laforest aidé par la seconde adjointe. C’est sans doute pour cela que cette communication est très siècle dernier… conventionnelle, auto satisfaite et ennuyeuse.

Associations : la vie associative reste dynamique mais la relation entre les associations et la commune manque de perspectives.

La vitalité des associations est une chance pour Régnié-Durette. Nous n’évoquerons pas ici toutes les associations. Nous nous limiterons à ce qui nous apparait constituer des tendances lourdes et des enjeux importants..

Il est remarquable que des manifestations comme le Raid Bleu, le Rallye des Vignes ou le Bal du Lavoir se maintiennent dans la longue durée. Le passage du Tour de France a été un succès éclatant. On le doit à Paul Cinquin et à ses amis. La preuve est ainsi apportée que sans des personnes motivées et impliquées rien n’est possible. Malheureusement la municipalité a largement ignoré ce dernier événement. Alain Laforest, maire pourtant de Régnié-Durette, ne s’est pas joint aux personnalités et aux maires des autres communes que Gerard Holtz a interviewé sur la place centrale du village !!!

Il faut citer aussi le basket, cette passion partagée des habitants de Régnié-Durette, de Cercié et de Quincié et qui est devenu maintenant une institution comme l’est le Rugby à Belleville.

Outre ces associations à vocations ludiques et sportives il faut citer les associations qui remplissent quasiment un rôle de service public.

Le «Sou des Ecoles» est ainsi l’une des associations les plus solides du village. Elle exerce des responsabilités lourdes de gestion. Il permet aux jeunes parents de s’impliquer dans la vie publique locale.

Le Comité des Fêtes est un autre pilier de la cohésion et de la convivialité villageoise. Il a lui aussi de fortes responsabilités de gestion, notamment matérielles. Mais la municipalité n’est plus autant qu’à d’autres moments de l’histoire de la commune dans une forte relation de coopération avec lui.

En plus de ces «géants» de la vie associative locale, il convient de citer des associations qui s’impliquent fortement dans le lien social comme «Lou gras’ mottes» qui mobilise nos anciens, comme «Itinéraires, Patrimoine et Paysages» qui s’implique dans le projet de géopark, ou «les amis du caveau» avec les soirées «cave et concert».

La relation avec les associations a été portée dans la nouvelle municipalité par Noéle Brochot jusqu’à ce que celle-ci nous quitte. Noéle avait un sens rare de la vie associative et du service d’autrui. Elle faisait partie de ses personnes qui font l’humanité d’une communauté villageoise. Le relais a été pris par Michel Audard qui connait bien le village. Espérons simplement qu’il sera plus attentif au village d’aujourd’hui qu’aux querelles passées du village d’hier auxquelles il a participé autrefois avec son ami Alain Laforest.

Aujourd’hui la politique associative d’une municipalité doit répondre à un certain nombre d’exigences.

Elle doit offrir des équipements, ce qui est le cas à Regnié-Durette grâce principalement aux investissements des mandatures précédentes, et en gérer l’accessibilité. il est à souligner que la vie associative, notamment sportive, va de plus en plus se réguler dans le cadre intercommunal.

Elle doit accompagner les initiatives sans les encadrer. Respecter l’autonomie des associations en s’interdisant d’en faire un enjeu d’influence politique c’est un aspect de la laïcité qui n’est malheureusement pas toujours respecté.

Elle doit encourager les approches collaboratives. Une bonne animation rassemble. Tout ce qui rassemble crée de l’énergie et de l’élan. Mais pour rassembler il faut éviter les jalousies et les rumeurs qui les propagent. Que n’a-t-on dit sur les Retrouvailles ou le Bal du Lavoir qui ont été pourtant de remarquables réussites ! Que n’entend dire sur l’un des piliers de la vie locale qui ne s’intéresserait à rien d’autres qu’aux voitures de rallye! Ces propos sont l’effet de vieilles fractures villageoises, et d’un esprit de dénigrement, qu’il faut dépasser.

Par chance notre vie associative a bien résisté aux crises municipales à répétition de ces dernières années mais pour combien de temps ? Dans nos villages la vie associative est souvent le creuset des engagements ultérieurs dans la vie municipale. Une grande harmonie entre la municipalité et les associations est l’une des principales conditions du dynamisme d’une commune et de sa cohésion.

Pour finir, il convient d’évoquer ici, non pas une association, mais un service public départemental, à savoir les pompiers. ceux-ci contribuent énormément à la cohésion du village. Un très grand coup de chapeau doit leur être donné car ils ont réussi le tour de force de garder leur dynamisme et leur unité. Ils ont pu ainsi imposer que leur casernement reste à Régnié-Durette. Dans beaucoup d’autres villages faute du même dynamisme qu’à Régnié-Durette, des casernements ont du fermer.

Intercommunalités : le millefeuille est lourd à suivre mais il l’est tant bien que mal.

La commune appartient à plusieurs intercommunalités: La CCSB, tout d’abord. Les syndicats sectoriels ensuite : assainissement (SIAMVA), eau (SIEVA), énergie (SYDER) et musique (SYBEMOL).

Les élus communautaires (Marie-Hélène Labruyére et Alain de Romefort), outre leur participation aux nombreuses commissions de la CCSB, représentent celle-ci dans diverses instances (Office du Tourisme, Conference du Géopark, Syndicat de Rivières, Syndicat du Pays beaujolais, lequel fait le lien avec les financements régionaux).

La charge est lourde. Elle oblige à suivre de nombreuses commissions. Mais elle peut apporter des opportunités pour des projets intercommunaux dont Régnié-Durette pourrait être partie prenante. Il faut y être proactif. Un projet est déjà envisagé avec le géopark.

Assainissement et eau coûtent cher aux usagers. Aussi compétentes que soient les sociétés fermières, les communes doivent être vigilantes. Ces sociétés remplissent une mission de service public tout en étant aussi des entreprises obligées à faire du profit. Parmi les sujets lourds il y a la transformation nécessaire de la STEP de Ponchon dont le calibrage futur sera déterminé par de fortes contraintes financières, environnementales et topographiques.

Il y a, aussi, le SYBEMOL trop couteux pour pouvoir poursuivre sa finalité de démocratisation de l’enseignement musical, la solution à concevoir le sera vraisemblablement dans le cadre de la communauté de communes.

Il y a, enfin, la relation avec le SYDER à suivre de prés pour ce qui est de l’éclairage public. Pour les orientations de fond du SYDER, une commune comme Régnié-Durette ne pèse évidemment pas grand chose mais avec la CCSB, oui.

Quant au syndicat départemental du câble, la représentation de la commune ne peut y être que d’ordre figuratif. Le maire a tenu a y siéger alors qu’il n’était pas le plus qualifié. Mais vu l’absence de marge de jeu pour une petite commune dans ce « machin », c’est sans importance. Un sac de pomme de terres aurait tout aussi bien fait l’affaire.

Nous n’avons pas de vue d’ensemble du millefeuille intercommunal. Même pour un élu attentif il ne s’en découvre qu’une petite partie comme pour un iceberg. Une commission animée par Alain de Romefort va tenter d’y voir clair tout au long de la mandature. Vaste programme! Le blog lui souhaite bon courage !

A suivre…

 

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