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Les pseudonymes des personnes écrivant dans le blog font à nouveau débat.

27 Avr

«Cent fois sur le métier…». Le recours à des pseudonymes est devenu un classique des commentaires déposés dans le blog ! Dans la presse papier lorsqu’un sujet revient à intervalles réguliers on appelle cela un «marronnier». Cette fois-ci c’est l’excellent Bagration qui repose le problème des pseudonymes d’une façon intéressante et constructive. Nous avons donc décidé de lui répondre par un article plutôt que par un commentaire supplémentaire, son commentaire est par ailleurs mis en ligne dans la colonne « vos commentaires » sur la droite de l’écran.

Bagration paraît penser que le webmaster du blog, Alain de Romefort, abuserait des pseudonymes. Cela voudrait dire que les pseudonymes auxquels recourt le webmaster seraient donc vraiment transparents sinon comment les lui imputer ? Au pareil cas ce ne seraient plus des pseudonymes mais des artifices « littéraires » pimentant et diversifiant de temps à autre le propos. «Est-ce lui ? N’est-ce pas lui ? Il est passé par ici, il repassera par là…».

En pratique, le webmaster du blog, c’est-à-dire le rédacteur en chef, recourt aux pseudonymes pour plaisanter. Il n’est cependant pas le seul dans ce cas, tant s’en faut.

Le blog n’est pas tenu de révéler l’identité des personnes recourant à des pseudonymes d’autant que les adresses internet des lecteurs déposant un post sont souvent, elles-aussi, des pseudonymes. Il y a des commentaires dont le blog ne sait pas quels en sont les auteurs à moins de les joindre par mail, sachant qu’ils sont en droit de ne pas lui répondre.

Une chose par contre est claire: lorsqu’il a quelque chose à dire de fort, Alain de Romefort l’exprime directement et il ne mâche pas ses mots. Il a, par exemple, signé personnellement des textes exprimant nettement à Alain Laforest ce qu’il pense de son attitude et tout le profond mépris que celle-ci lui inspire. Le webmaster du blog n’est pas quelqu’un à qui l’on peut reprocher de dissimuler ce qu’il croit et pense. Ce serait être aveugle et sourd que de soutenir le contraire.

Alain de Romefort n’a jamais caché, en outre, qu’il est la plume de pratiquement tous les articles signés «le blog des 2 clochers». Mais cette plume ne retranscrit pas que les seules vues du webmaster du blog, elle met aussi en forme les points de vue d’autres personnes. Ces personnes suggèrent corrections et apports et il est même arrivé qu’elles obtiennent qu’un article ne soit pas publié. Ces personnes ont droit à ce que leur anonymat soit respecté si elles le désirent. C’est leur liberté. Pour le blog cette liberté est sacrée.

Les articles signés du «blog des 2 clochers», même si leur ton est impersonnel, engagent, par contre, absolument le webmaster du blog. C’est même un passage de l’un de ces articles qui a valu à Alain de Romefort une plainte le visant personnellement. Cette plainte, qui au demeurant n’avait pas de sens, a été classée sans suite.

Un article signé «le blog des 2 clochers» crée une distance dans l’exposition du sujet traité qui n’est pas toujours possible lorsqu’il est usé du «je». C’est pourquoi ce type d’écriture se prête bien à un travail collectif en amont et au respect de la ligne éditoriale du blog qui effectivement cherche à être participative.

Ce qui compte c’est le fond, c’est-à-dire le fait que le blog rende publics des faits qui intéressent la population. Si le blog est très lu c’est principalement pour cette raison. Nos lecteurs ont depuis longtemps fait la part du feu entre un article traitant du fond et une blague, ou une satire, même si celles-ci peuvent avoir un rapport avec le fond. Ce qui intéresse nos lecteurs c’est d’être informés sur le fond, surtout lorsqu’il leur est dissimulé, et que des clés de décodage leurs soient données.

Le blog est ouvert aux contributions et aux réponses. Cette faculté, Bagration a raison de le souligner, devrait être plus utilisée par les lecteurs. Madame Coquillion, mal conseillée par on ne sait trop qui, avait refusé à l’époque d’en user. Cela fut dommage pour elle parce qu’elle aurait certainement développé des arguments intéressants.

Alain Laforest copie aujourd’hui madame Coquillion d’une façon extraordinairement caricaturale, c’est-à-dire ridicule. Comme il n’a pas les compétences de celle-ci, qui en plus savait écrire, il est compréhensible qu’il ne veuille pas répondre au blog. Alain Laforest est incapable de défendre ses nouvelles manières de faire autoritaires et de justifier ses reniements. Ne sachant pas argumenter par écrit, il préfère jouer de la calomnie en alimentant la rumeur. Cela il sait le faire.

Les seuls vrais arguments, transparence et collégialité notamment, qu’Alain Laforest ait eu sont ceux qu’il a partagé avec ses soutiens qui les avaient élaborés collégialement avant mars 2014. Alain Laforest s’en est emparé uniquement pour se faire élire maire et il les a jeté depuis aux orties d’une façon fort peu reluisante. S’il nous propose un texte intitulé «J’ai décidé de ne pas être collégial et transparent parce que c’est moi seul qui commande ici», il va de soi que nous publierons fort volontiers cette tribune.

Une des raisons pour lesquelles des personnes, et même des élus, refusent d’écrire dans le blog en signant de leur nom vient de ce que ces personnes supportent mal d’être agressées verbalement par Alain Laforest et par ses proches.

Alain Laforest peut être très envahissant et désagréable au téléphone comme en cercle restreint et même en conseil municipal. On n’imagine pas à quel point il peut être tenace dans les pressions. Il ne respecte pas l’opinion d’autrui. Il accuse et il cherche à culpabiliser constamment. Il dénigre systématiquement. Il n’est à l’aise que dans les querelles de personnes. Son but est de faire craquer l’interlocuteur qui lui résiste à coups de cancans. Quelques uns de ses amis sont encore plus pesants et déplaisants que lui. Psychologiquement c’est éprouvant. Certaines personnes savent faire face à ce type de pression, d’autres moins. Elles ont pourtant le droit de s’exprimer. Le blog leur offre cette liberté, son webmaster ayant le dos large.

Certes Alain Laforest n’est pas Al Capone, Bagration a totalement raison sur ce point. Pour qualifier Alain Laforest l’image juste est celle d’un notable autoritaire à l’ancienne qui se considère comme une sorte de chef naturel, parce qu’il est convaincu qu’il est le meilleur et le plus fort. Alain Laforest a un peu trop tendance, parce qu’il a vendu un certain nombre de bouchons et de tire bouchons dans sa vie, à croire qu’il est une sorte de génie des affaires viticole, supérieur de très loin à la plus part de ses concitoyens et destiné à les diriger !

Ce genre de personnage, qui se met constamment en avant, est malheureusement courant dans la vie politique partisane. C’est toujours un désastre dans la vie publique locale. Les pouvoirs de ce type d’individu sont, par chance, limités par les Lois mais si on les laisse faire, même dans un cadre démocratique, cela peut entrainer des inconvénients non négligeables et même périlleux pour l’intérêt collectif.

Nous ne ferons pas reproche à Bagration de ne pas connaître la réputation d’Alain Laforest, encore que nous supposons qu’il a ses sources d’information. Nous-mêmes n’avions nous pas oublié la vraie personnalité d’Alain Laforest tellement celui-ci avait su pendant plusieurs années nous faire croire qu’il avait profondément changé en se composant un personnage de «bon petit» ?

Comment cette mauvaise page qu’a ouvert Alain Laforest va-t-elle se tourner ? Contrairement à ce que pense Bagration un maire n’a pas le pouvoir. C’est le conseil municipal qui est souverain. Le maire a un pouvoir d’initiative qui selon le degré de soumission, ou d’autonomie de la majorité qui l’a élu, va de l’autocratie à la collégialité.

Aujourd’hui Alain Laforest n’a pas de majorité stable et inconditionnelle. Pour quelqu’un comme lui qui préfére l’autocratie cela ne convient évidemment pas. Il a tenté, avec les délégations de pouvoir qui lui ont été refusées, un petit coup d’Etat qui a foiré. Il joue maintenant la montre. Il espère ainsi venir à bout des résistances à l’usure. Mais, en droit, c’est le conseil qui vote et qui aura donc toujours le dernier mot.

Le conseil municipal de Régnié-Durette arrivera-t-il à s’imposer face à Alain Laforest ? C’est tout-à-fait possible. Le conseil y est déjà parvenu, Alain Laforest ayant été mis en minorité à quelques reprises sur des dossiers importants. Alain Laforest a du se soumettre mais en trainant les pieds et en grognant.

Pour dénouer durablement la situation il faudra, peut-être, une redistribution des cartes à plus ou moins brève échéance sous une forme ou une autre.

Il n’est pas concevable, en tout cas, qu’Alain Laforest persiste à semer le trouble en jouant constamment au mâle dominant parmi les 15 membres de l’assemblée locale pendant toute la durée de la mandature.

Dans la situation de Régnié-Durette, un maire idéal doit apaiser. Il doit accepter de n’être que 1/15° des 15 membres du conseil, avec cependant un +, d’une réelle noblesse celui-là, qui consiste à être au service de tous les élus. Servir pour un maire c’est faire en sorte que les conseillers municipaux, ses collègues, puissent décider en toute connaissance de cause, c’est-à-dire dans la transparence, et en toute responsabilité, c’est-à-dire collègialement, vis-à-vis de la population sans être houspillés et humiliés.

C’était là l’espoir que devait incarner Alain Laforest. C’est pour concrétiser cet espoir que sa liste a été élue et qu’elle l’a ensuite élu maire. C’est cet espoir qu’il s’applique aujourd’hui à détruire et qui fait désormais obstacle sur le chemin de la commune vers un avenir meilleur.

Le blog des 2 clochers.

 

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