C’est le 18 février 1917 qu’est mort le premier durégnaton victime en 1917 de l’horrible massacre qu’a été la 1° guerre mondiale. Il y en aura malheureusement d’autres dans les mois qui suivirent. Né à Villié-Morgon le soldat Gonin avait 45 ans. C’est un âge relativement élevé pour un combattant de la 1° guerre mondiale.
Voici son livret militaire:
Jean-Claude Gonin appartenait au 8° régiment d’infanterie à pied. Il était maître pointeur. Nous avons trouvé dans un forum spécialisé la définition suivante «Le titre de « maître pointeur » n’est pas un grade, mais une distinction, voici un petit rappel qui servira par la suite en tapant maître pointeur dans le moteur de recherche : le code des pointeurs d’une batterie comprend : des maîtres pointeurs; des pointeurs; Les maîtres pointeurs se recrutent parmi les pointeurs, en suivant l’ordre de classement établi chaque année après les écoles à feu. ils sont au nombre de six: leur cadre est toujours tenu au complet. Ils sont nommés par le chef de corps sur les propositions hiérarchiquement transmises par les capitaines-commandants. Ces nominations sont mises à l’ordre du régiment. Inscription en est faite sur le livret matricule et le livret individuel, tableau des services et positions diverses.»
L’insigne des maîtres pointeurs :
Le 8° régiment d’Artillerie à pied avait été crée durant l’Ancien Régime. En 1917 il a été engagé en Lorraine (NE. Nancy) du 29 décembre 1916 au 16 janvier 1917 puis au chemin des Dames. Jean-Claude Gonin est mort à Fleury sur Aire dans la Meuse où était installé un hôpital de campagne. On ne sait donc pas où il a été blessé au combat.
Voici une description des tâches confiées à l’artillerie à pied pendant la 1° guerre mondiale:
Nous n’avons pas trouvé d’indications nous permettant de dire quelles pièces d’artillerie étaient servies par le 8° régiment d’artillerie à pied. A défaut voici quelques clichés de canons utilisés pendant le conflit :
Le blog des 2 clochers
Le blog des 2 clochers 